Céréales Le blé à terme coincé sous la barre des 170 euros

Le marché du blé européen continue de subir la force de l’euro face au dollar, qui limite les exportations européennes de blé, dans l’attente des chiffres du produit intérieur brut (PIB) américain pour le deuxième trimestre.

Vers 16h30, la tonne de blé regagnait 0,50 € sur l’échéance de septembre à 169,25 € et 0,25 € sur l’échéance de décembre à 174,75 €.

Les opérateurs sont très attentifs sur le suivi des récoltes en France, en Allemagne ou dans les pays baltes ainsi que sur le suivi hebdomadaire des flux physiques d’exportations. Agritel note ainsi que le cumul des exportations de blé tendre vers les pays tiers (hors UE) progresse « timidement » depuis le début de la campagne.

Les chiffres publiés par Bruxelles jeudi montrent que la France reste en première place pour les exportations de blé tendre européen au 25 juillet, à 295 000 tonnes, devant l’Allemagne à 151 800 tonnes et la Roumanie à 132 500 tonnes, note Inter-Courtage.

Pressions sur le maïs

Du côté du maïs, les cours subissent une pression à la baisse à la mi-journée « dans un contexte d’accélération des importations au sein de l’Union européenne », note Agritel. L’IGC (International Grain Council) a en effet révisé à la hausse le potentiel d’importation de maïs dans l’Union européenne sur la campagne de 2016-2017 de 500 000 tonnes à 15,3 millions de tonnes. Les estimations d’importation pour la campagne de 2017-2018 sont également revues à la hausse, à 15 millions de tonnes (au lieu de 14 Mt) afin de compenser les baisses de production annoncées.

Vers 16h30, la tonne de maïs repartait cependant à la hausse sur l’échéance de septembre en gagnant 1 € à 156 €, et perdait 0,25 € à 165,75 € sur l’échéance de novembre.

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